Troll ?

Parfois j’ai des envie de balancer. De jeter en pâture un lien sur une phrase lue, de la jeter en pâture aux fauves. C’est méchant, je sais. De la même façon je vais régulièrement sur certains blogs alors même que je n’adhère en rien à leur contenu. J’y vais juste pour me mettre en colère. Et ce sont la plupart du temps sur ces blogs que je trouve ces phrases qui me font bondir. C’est peut-être du masochisme mais surtout le moyen pour moi d’identifier « l’ennemi ». Le connaître, essayer de comprendre son fonctionnement, ses raisonnements.
Ce que l’on voit fait bien moins peur que ce que l’on imagine, c’est bien connu.

Cela dit je m’abstiens de commentaire. Quelque chose de complexe qui fait que ma colère si elle était écrite me semblerait bien moindre, atténuée. Ou plutôt que cette colère exprimée crûment ne ferait que nuire à ma thèse à moi. En fait c’est curieux sur certains blogs je me sens comme provoquée. Réagir en commentant ne servirait donc qu’à rentrer dans le jeu du provocateur. Ce que je refuse évidemment.
De même,  linker l’article en question pour amuser la galerie ne servirait qu’à augmenter son audimat. Et je soupçonne certains blogueurs de manier la provocation dans le but d’exploser leurs compteurs de visites.
Le serpent se mord la queue : la dénonciation se change en réclame, le haro en campagne de pub.